Il y a quelques jours (et même semaines), en écoutant un podcast de l’excellente émission « On va déguster » (diffusée sur France Inter) consacrée à la cuisine bienfaisante, je me suis demandé quelle pourrait être la bonne définition d’une « cuisine bienfaisante » car dans cette émission il était surtout question de cuisine végétale et végétarienne.
Si l’on s’en tient au dictionnaire, l’adjectif « bienfaisant » signifie « qui aime faire du bien aux autres / qui a une action, une influence salutaire« . Si on l’associe à la « cuisine« , on peut en déduire qu’il s’agit de préparations qui font du bien et qui ont une action salutaire.
Si cuisiner avec des produits « bio » ou préparer des repas végétariens est indéniablement une manière de cuisiner sainement, ce n’est pas nécessairement une cuisine bienfaisante.
Une cuisine bienfaisante ?
Lorsque l’on mange, qu’est-ce qui nous fait du bien ? Un repas copieux ? Des mets savoureux ? Peu importe en fait, on sera tous d’accord pour dire que les moments gastronomiques dont nous nous souvenons sont ceux que nous avons partagés. C’est ceux-là que nous allons conserver dans notre mémoire et c’est ceux-là qui lorsqu’ils remonteront à la surface nous apporteront un moment de béatitude. D’ailleurs, au Moyen-Age, si on mangeait pour se nourrir, on mangeait surtout pour se faire du bien, pour partager.
Juste parce que c’est bon !
Pour moi, une cuisine bienfaisante est une cuisine nourrissante, apaisante, rassurante … une cuisine « confort » ! C’est la cuisine de nos grand-mères, celle que l’on mange lentement et goulument. Celle que l’on déguste en émettant quelques bruits de satisfaction. Celle qui nous procure tout simplement du plaisir.
Et bon appétit, bien sûr !